Il n'aura fallu que huit mois pour que le régime de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko prouve son incapacité à répondre aux attentes des Sénégalais. Promesses de renouveau, d'intégrité et de prospérité, tout cela semble s’être envolé, laissant place à un climat de répression politique, une économie en berne, et une gouvernance marquée par des scandales. À l’heure où le pays fait face à de nombreux défis, ce nouveau gouvernement semble plus préoccupé par la consolidation de son pouvoir que par les aspirations du peuple.
Une économie en chute libre
Depuis l’arrivée de ce régime, les secteurs économiques qui font la force du Sénégal sont en crise. L'agence de notation Moody’s a récemment abaissé la note du pays à B1, plaçant le Sénégal sous surveillance. Ce n’est pas un hasard : la situation économique se détériore à vue d’œil, et les investisseurs doutent de la capacité du gouvernement à stabiliser le pays.
Le port de Dakar, jadis poumon économique du Sénégal, enregistre une forte baisse d’activité . Près de 700 emplois y ont été perdus, et ce n’est que la face visible de l’iceberg. Dans le secteur du BTP, c’est la même hécatombe. Les chantiers s’arrêtent, les entreprises licencient, et le chômage explose. En parallèle, le pouvoir d’achat des Sénégalais s’effondre sous la pression de prix galopants, tandis que le gouvernement reste silencieux, voire indifférent, face à cette crise qui asphyxie la population.
Une gouvernance marquée par le népotisme et la corruption
Le nouveau régime avait promis une gouvernance irréprochable, avec des nominations basées sur des appels à candidatures transparents et la suppression des fonds politiques. Mais la réalité est tout autre : nous assistons à un partage du gâteau flagrant entre proches du pouvoir, sans égard pour les compétences ni l’équité. Les postes sont attribués selon des critères de loyauté politique, non de mérite, et les fonds politiques continuent d’être utilisés comme une caisse noire pour acheter des soutiens.
Les scandales se multiplient dans les sociétés nationales: ONAS, ASER, et le Port de Dakar. Là où l’on attendait transparence et rigueur, le Sénégal ne trouve que favoritisme et clientélisme. La gouvernance, au lieu de devenir un modèle de transparence, n’est qu’une mascarade orchestrée par un régime qui se moque des promesses faites aux Sénégalais.
Répression politique et atteintes aux libertés
Sur le plan politique, la situation est tout aussi sombre. Loin d’être une démocratie vibrante, le Sénégal s’enfonce dans une répression digne des régimes autoritaires. Arrestations d’opposants politiques, intimidation de journalistes, menaces contre les patrons de presse : le gouvernement s’attaque directement à la liberté d’expression et à la pluralité des voix. Les activistes qui osent critiquer le régime sont muselés, créant un climat de peur et d’autocensure. Les arrestations arbitraires de ceux qui osent exprimer leur désaccord montrent que ce gouvernement n’a pas de respect pour les libertés fondamentales et utilise la justice pour éliminer toute opposition.
Absence de dialogue et mépris des acteurs politiques
Malgré les tensions croissantes, le gouvernement refuse tout dialogue avec les autres forces politiques. Loin de chercher des solutions par la concertation, le régime préfère imposer sa vision, ignorante des conséquences pour la stabilité sociale et politique du pays. Ce mépris pour le processus démocratique ne fait qu’exacerber les divisions, risquant de pousser le Sénégal vers une crise profonde.
Un régime qui trahit ses propres promesses
Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sont arrivés au pouvoir en promettant un changement radical et une rupture avec le passé. Mais huit mois ont suffi pour montrer que leurs promesses ne sont que des mots vides de sens. Loin de supprimer les fonds politiques ou de rendre le recrutement plus équitable, ils n’ont fait que reproduire les mêmes travers que leurs prédécesseurs, tout en aggravant la situation économique et sociale du pays.
Un désespoir croissant chez les jeunes Sénégalais
La reprise de l’émigration clandestine est un signal d’alarme fort pour le régime actuel, révélant un désenchantement profond chez les jeunes Sénégalais, malgré les promesses de changement et de prospérité économique. Si l’on avait constaté une légère accalmie au début du nouveau gouvernement, l’augmentation récente des départs clandestins montre que les espoirs placés dans ce régime s'effritent rapidement face à une réalité de plus en plus difficile.
Le Sénégal mérite mieux
Le peuple sénégalais mérite un leadership intègre, capable de restaurer l'économie, de garantir les libertés individuelles et de bâtir un avenir prospère pour tous. Ce régime, avec son lot de promesses non tenues, d’abus de pouvoir et de négligence économique, montre chaque jour qu’il n’est pas à la hauteur de cette mission. Il est temps pour le Sénégal de se libérer de ce gouvernement qui trahit les espoirs de ceux qui l’ont élu et d'exiger une véritable gouvernance au service du bien commun.
Les élections législatives du 17 novembre représentent une occasion cruciale pour le peuple sénégalais de rétablir l'équilibre du pouvoir face aux dérives du régime actuel, dominé par le parti Pastef. En l’espace de quelques mois seulement, ce gouvernement a montré des signes inquiétants de centralisation autoritaire, affaiblissant les institutions et limitant les libertés fondamentales sous prétexte de stabilité. Dans ce contexte, les élections législatives sont une opportunité pour tempérer les excès du régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, et offrir au Sénégal un parlement véritablement représentatif des aspirations de tous les citoyens.
La coalition Dund Leneen est l'alternative dont le Sénégal a besoin pour sortir de la crise.
La coalition "Dund Leneen" se présente comme une alternative crédible et résolue au régime actuel du Pastef, apportant un espoir de renouveau pour le Sénégal. À l'approche des élections législatives, Dund Leneen se distingue par une vision qui place le citoyen au cœur de ses priorités, offrant des solutions concrètes pour surmonter la crise actuelle et remettre le pays sur la voie de la prospérité et de la justice sociale.